Le cheval est un être vivant à part entière !
Le cheval est un sportif !
En effet, nous lui demandons des activités/gestes:
– Qui ne font pas partie de son « éthogramme » (c’est l’ensemble des comportements qui font partie d’une espèce). Exemple : faire la jambette
Ou de son « inné locomoteur/biomécanique »
Ex : on lui demande de marcher avec du poids sur son dos.
– Des comportements que nous sortons de leur contexte. Exemple : le placé de parade ou d’intimidation est recherché en dressage, le cabré de spectacle,…
- Le cheval n’est pas là pour être notre miroir.
Sa sensibilité nous renvoie à des choses qui peuvent être sources de développement personnel. Mais c’est tout ! Il COMMUNIQUE (là est tout l’apprentissage que nous pouvons faire).
Nous, on l’écoute (ou pas) et… On fait ce que l’on veut de cette information. Un autre être humain fait exactement la même chose.
Exemple : si vous arrivez très énervé chez vous ou près de votre cheval, lui ou votre famille va : soit vous éviter, soit vous renvoyer cette agressivité, soit proposer de l’apaisement, …
- On dit toujours qu’un cheval n’arrive pas par hasard dans notre vie, qu’il a des choses à nous enseigner.
Et bien, oui, je le pense, mais… les humains aussi ! On a tous à apprendre des autres êtres vivants et des choses à enseigner également par notre attitude.
Nous ne sommes pas attirés (ou l’inverse) par hasard vers les autres. Tout est une question de vibrations similaires, complémentaires…
- Par contre, est-ce que ça nous viendrait à l’idée de prendre tout ce que fait un autre être humain pour nous ?
De se dire : « Ah, il est de mauvaise humeur aujourd’hui, peut-être qu’il me renvoie la mienne, … ?
Peut-être que oui et peut-être que non. L’humain a ses désirs et sa vie propre et le cheval aussi !
Il ne veut pas venir aujourd’hui ? Ce n’est pas toujours de votre faute : peut-être la nuit a- t-elle agitée, peut-être qu’il n’est pas bien, que sa nouvelle prairie est trop agréable, …
- Je pense qu’il est important de replacer les choses dans leur contexte, et chacun à sa place d’être vivant à part entière. Et de le respecter comme tel.
- De ce statut de sportif et d’animal à part entière découle le fait que le cheval a des besoins spécifiques et qu’une connaissance de son éthogramme et de ses moyens de communication est importante.
Un cheval qui va mal et qui a des troubles de comportement ne renvoie pas d’office à son cavalier. La plupart des cavaliers que je rencontre adore leurs chevaux et ne veulent que leur bien, chacun à sa manière. Et c’est génial ! Mais ne nous voilons pas non plus la face sous couvert du « cheval miroir ». Je ne peux qu’encourager de continuer à se former, comprendre ce que l’on fait, apprendre à écouter, …
Arrêtons également de culpabiliser en pensant que tout ce qui arrive à Choco est notre faute… Nous ne sommes pas le centre de l’univers de Choco 😉
- Alors certains me diront : « Oui, mais toi, tu fais bien du développement personnel avec le cheval ».
En effet, je comprends bien l’impact affectif et émotionnel que le cheval peut provoquer chez l’humain.
Mais il n’est pas un outil, je me contente de mettre la communication en lumière et de discuter avec la personne de ce à quoi ça fait écho chez elle. Et je fais cela, via entre autre la pratique équestre, qui pour moi a initialement été créée et s’est développée pour améliorer cette communication.
- Le cheval est un être merveilleux, qui peut partager notre vie en tant que partenaire.
Il peut être affecté par notre état, nos humeurs, se soucier de nous, … Idem, dans l’autre sens également.
Si mon cheval est mal, j’aurais du mal à être enjouée.
- Pourquoi le cheval est si spécial ?
C’est un animal qui a toujours fait rêver, qui a une place spécifique dans nos rêves et légendes, un animal dont la réalité est souvent mise de côté par nos projections.
C’est un animal qui a une grande bonté en lui, qui énergétiquement apporte des bienfaits importants de par son ancrage et une vibration haute, …
Et tout cela est décuplé si on le laisse ÊTRE CHEVAL et qu’il est à sa juste place.
Tout comme notre pouvoir personnel l’est aussi, si nous sommes nous-même et là où nous devons être (mais ça c’est une autre histoire).
- Notre remise en question est un MOYEN d’obtenir une meilleure relation/communication avec le cheval.
J’ai presque envie de dire que c’est une CONSÉQUENCE logique voire nécessaire de ce désir de relation.
Le cheval incarné/n’a pas pour but de nous mener à cette évolution.
Petit mot pour tous ceux qui touchent à la Communication Animale. Nous touchons ici au concept de « mission de l’espèce ». C’est l’idée que chaque espèce (humain inclus) a une mission globale sur cette Terre (l’idée étant l’évolution de tous…, pas que celle de l’humain).
Je crois en cette théorie… mais… Elle se passe sur un plan métaphysique/spirituel, il s’agit d’une grille de lecture supplémentaire mais elle ne doit jamais nous faire perdre de vue l’Incarnation, la matière.
Chacun incarne, dans le concret, à sa façon cette « mission » et elle n’est toujours telle qu’on le croit.
Pour conclure, oui, on peut apprendre des chevaux et ils peuvent apprendre de nous ! C’est un échange (et ça doit être ainsi pour que les choses soient justes énergétiquement et matériellement parlantes).